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XXI



Tant me prie trés doulcement
Cellui qui moult bien le scet faire,
Tant a plaisant contenement,
4Tant a beau corps et doulz viaire,
Tant est courtois et debonaire,
Tant de grans biens oy de lui dire[1]
7Qu’a peine le puis escondire.

Il me dit si courtoisement,
En grant doubtance de meffaire,
Comment il m’aime loyaument,
11Et de dire ne se peut taire,
Que neant seroit du retraire ;
Et puis si doulcement souspire
14Qu’a peine le puis escondire.

Si suis en moult grant pensement[2]
Que je feray de cest affaire ;
Car son plaisant gouvernement,
18Vueille ou non, Amours me fait plaire,
Et si ne le vueil mie attraire ;
Mais mon cuer vers lui si fort tire
21Qu’a peine le puis escondire.

  1. B T. oy de l. de g. b. d.
  2. B Si s. en trop g.