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548 ARCHITECTURE HYDRAULIQUE^

même de la comparaison de la force des hommes avec celle des

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venir de celle des hommes, mais elle tient beaucoup à la ma- nière dont les expériences ont été faites. Il seroit à désirer qu'on en répétât de nouvelles , où l'on tiendroit compte de toutes les circonstances propres à influer sur le tirage, et dont le chapitre précédent et celui-ci offrent le développement. i3oô\ On a voulu essayer de tirer parti du pouls du cheval

du poids du

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m'Jrlir p "i« pour mouvoir des machines, comme on tire parti du poids des njjciiinc». hommes qui marchent dans des roues à tympan; mais le peu de vitesse qui a résulté de cette manière d'employer les chevaux, a empêché, dans les expériences qu'on a faites à notre connois- sance, que l'effet ne répondit au poids considérable qui ser- voitde moteur. Il seroit bien important que des homme? in- struits et zélés s'occupassent à faire beaucoup d'épreuves sur tous les objets traités dans ce chapitre et dans le précédent.

Du fluide élastique produit par l'eau réduite en vapeur , et do l'application de ce fluide au mouvement des machines.

R a î.on! quj 1309. Nous avons dit, art. (627, note) , que l'eau échauffée au- t*«!ïo>«r ,S i et delà du 8o* degré du thermomètre de Réaumur, se maintenoit ^"rcheJûî sous la forme d'un gas ou fluide aériforme très élastique, au moins 800 fois plus rare que l'air ordinaire, le baromètre étant a. 28 pouces de hauteur; que ce gas, qui produisoit, par son déga- gement, Tébullition de l'eau échauffée, étoit le plus puissant moteur qu'on pût appliquer aux machines (1); et nous avons an- noncé, dans la note citée ainsi que dans celle de l'art. (526) et dans l'art. {Sij) } que nous traiterions de l'eau réduite en vapeur

(1) C'est également par la dilatation instantanée du gas aqueux et des autres fluides ocriiormes que la nature produit dans sou sein ces mouvements dont les effets sont si puissants et si prorapts; telles sont les explosions et les éruptions volcaniques, ainsi sans doute que les tremblements de terre, lesquels sont toujours plus ou moins l'effet ou la suite d'une commotion donnée par les volcans. De cette dilatation dépendent aussi les vents et les ouragants , ainsi que toutes les observations de la physique moJeme paroissent le dé- montrer. Il parolt que le gas aqueux , ou l*eau réduite en vapeur , est si essentiellement nécessaire pour produire des éruptions volcaniques , que les naturalistes ont observé con- stamment, i°. que tous les cratères, dans chaque explosion, vomissent toujours une cer- taine quantité d'eau plus ou moins grande , échauffée au inoins au degré de l'eau bouil- lante; i*. que les volcans se trouvent toujours dans le voisinage des mers; 3°. enfin que ces bouches à feu s'éteignent à mesure que les mers, en se retirant, ne fournissent plus d'a- limsnt À leur activité.

l'action de r«Mi rédniai en vapeur,