Page:De Prony - Nouvelle architecture hydraulique, Première partie, 1790.djvu/114

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ÎOO ARCHITECTURE HYDRAULIQUE.

d'une manière plus commode et plus avantageuse à faire équi- libre à des résistances , ou à les surmonter. l» mithi- a37. Les machines qui ne sont que de simple commodité,

ne funiculaire i .\ j< • « • «.*«.* \ i» r • i

enferme wu- c est-a-dire qui n ajoutent rien a 1 énergie du moteur, peuvent iviion llf * d« sc réduire à ce qu'on nomme la machine funiculaire, qui con- noteunct des s iste en un système de cordes fixées à un point, ou attachées à •an. un corps, et tendues par des moteurs ou des résistances. En i II effet , abstraction faite de certaines circonstances physiques , telle que la roideur des cordes, etc., l'emploi de cette machine est le même, pour l'effet, que si les moteurs et les résistances étoient immédiatement appliqués au point ou au corps sur le- quel ils agissent par l'intermède des cordes.

Nous verrons la manière dont il faut envisager cette propo- sition pour la rendre sans exception^ car il y a des circonstances où la machine funiculaire paroît augmenter l'énergie du mo- teur : tout ceci sera bientôt développé de manière à ne laisser aucune équivoque.

altération à un point ou corp*.

). On pourroit comprendre dans les machines de commo- es verges au moyen desquelles on peut transmettre l'ac-

Lm moteur»

qui exercent ~

leur action au dlté les

tnoyrn et dam ■ 1 > w * . ■ .*•«. : .

la direction de tion d un moteur a une certaine distance ; mais comme pousser, bî«?rënîeni au moyen et dans la direction d'une verge inflexible, c'est la bmdhtotw m ^ me chose, pour l'effet, que tirer dans le sens contraire par mcuiaii*. Je moyen d'une corde, la théorie de la machine funiculaire sera suffisante pour tous les cas où l'action des moteurs et des résis- tances est transmise sans altération à un point ou à un corps. <>rdr«i»uiTre 2 3o. Nous avons dit (61 et 08) que tous les autres moyens

dam l'expo»!- ' ! , \ * * î 1 f • . ' 1 • ■

•ion de la théo- d employer des moteurs a vaincre des résistances se reduisoient

Mc au levier et au plan incliné. Ce rapprochement se fera aisément quand on aura bien saisi la théorie suivante, où nous examinerons les conditions de l'équilibre dans quatre machines fondamentales déduites immédiatement de ces deux premières ; savoir , la poulie et le treuil, qui se rapportent au levier ; la vis et le coin, qui se rapportent au plan incliné. Indépendamment de cela , nous reprendrons la théorie du levier et du plan incliné , afin de donner un peu plus d'étendue à Ce que nous en avons dit dans les notions préliminaires, la^deimacht 2 4°* ^ nsi n °us allons traiter successivement de l'équilibre "c*. c * dans la machine funiculaire , le levier, la poulie, le treuil, le

plan incliné, la vis, et le coin, pom" ejard'î 2 4 1 • Nous n'aurons d'abord aucun égard à certaines cir- wj"i"mi^r cons,anccs physiques qui influent sur l'équilibre et le mouve- 9n | ment, telles que la roideur des cordes , le frottement, etc. , ces