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SECTION II. DE LA DYNAMIQUÉ. 5l35

Cet effet est la vitesse qu'acquiert le corps par l'action du mo- teur. Ainsi M étant le moteur, et m la masse, Mm est la quan- tité de mouvement résultante de l'action du moteur sur cette masse. Cette quantité de mouvement est proportionnelle à M lorsque m est supposée constante.

Les moteurs que nous avons à considérer dans les machines Diov es hommes, les animaux, 1 eau, soit dans son état naturel, lear^ua.Mp. soit réduite en vapeur, l'air, etc., et nous allons les prendre dans fi,"'*" m *' l'acception générale des articles ci-dessus cités. Cela posé, l'un quelconque de ces moteurs étant supposé appliqué à une ma- chine, il faut considérer deux choses. La première est la vitesse «-■>/«"•' «*»«««>- du point auquel il est applique ; cette vitesse est supposée par- venue à l'uniformité ; nous la nommerons vitesse du moteur (*). La seconde est l'effort qu'il faut que le moteur fasse à chaque instant , afin que la vitesse du point auquel il est appliqué se conserve uniforme et constante ; nous appellerons cet effort X effort du moteur.

Par exemple , si un homme , appliqué à la manivelle d'un H«»pi* treuil, est occupé h. enlever un poids, la vitesse du moteur sera, en prenant la seconde pour unité de temps, proportionnelle au nombre de tours faits par la manivelle pendant une seconde ; l'effort du moteur sera l'effort que l'homme est obligé de faire à chaque instânt pour détruire les résistances combinées de la pesanteur du frottement, etc. , qui tendent à diminuer la vitesse ascensionnelle uniforme qu'il a imprimée au poids. En général, V effort du moteur peut toujours se comparer a un poids.

4.92. Nous nommerons, par analogie, vitesse de la résistance Ce ^on »

chaqi vement.

Ces définitions établies, nous allons poser les deux principes suivants, qui renferment le fondement de toute la théorie des machines.

493. Premier principe. L'effort du moteur doit toujours faire rvmdp-» ron- èquilibre à l'effort de la résistance. tw»t;e «i« 

macliinei.

( * ) Cette expression , vttesse Au moteur, ne doit itre envisagée que comme une ma- nière abrégée de nommer celle-ci vitesse du point auquel est appliqué le moteur. En effet, cette dernière vitesse n'est pis toujours la mémo que la vitesse effective du moteur , consi- dérée indépendamment de son action sur la machine. Par exemple, une roue à aubes, mue par un courant , ne prend qu'une partie de la vitesse de ce qourant. Tout ceci sera éclairci dans les sections suivantes.

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