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24° ARCHITECTURE HYDRAULIQUE.

par rapport à/', il vient , toutes réductions faites ,/= f f 9 /' = 7^ F, ou £ == ; ce qui est le même résultat trouvé ci* devant

JSSftîjf 5oi. Concluons de ce qui précède, que, le moteur à appli* dent, pour la quer une machine étant donné, si l'on peut disposer d'une des

p '"lue non du f i . « urr iir. i

piu» crand ef- deux choses suivantes ; savoir, 1 errort de la résistance , ou la

rolehin"! u " e construction de la machine , il faudra , pour produire le plus grand effet, modérer le premier de manière que le moteur puisse avoir le tiers de la vitesse, à laquelle étant parvenu, il ne seroit plus capable d'aucun effort , ou bien construire la machine de manière que le rapport des vitesses du moteur et de la résistance soit égal au rapport de neuf fois l'effort donné de la résistance, à quatre fois 1 effort, pareillement donné, que le moteur peut exercer quand sa vitesse est nulle.

Japiiu«i»d 5o2. La recherche du plus grand effet, en supposant F seul variable, se réduit à faire cette quantité infinie dans l'expression

p^anab...; |j £ ^ _ qui est la valeur de l'effet (498), et qui

devient alors ~ \Jf [ t.

Le motenr On voit par- là que la somme des agents employés à mouvoir ^Jui que ^ a machine peut être infinie, sans que, pour cela, l'effet soit in- r«ir«ie.oit. f m [ . ce ] a vient de ce que les variations de F, qui est proportion- nelle à cette somme, n'influent point sur la quantité U. En effet, quel que soit, par exemple, le nombre d'hommes em- ployés à mouvoir une machine, la vitesse U étant celle qu'un nomme doit avoir pour n'être plus capable d'aucun effort, ne doit point changer de valeur pour un nombre quelconque d'hommes.

d Con»<«p.*n« 5o3. La théorie que nous venons d'établir renferme, comme procïien'lT* on voit, la solution de toutes les questions qu'on s'étoit proposé fi'iÏÏÏ. ac résoudre, art. (487). D'abord il suit de cette théorie, que, JXirXrt quelq 116 machine qu on emploie pour mouvoir un corps , si le du moteur pu produit de l'effort du moteur, par sa vitesse, est une quantité m donnée, l'effet de cette machine, c'est-à-dire le produit de la masse (proportionnelle au poids), par la vitesse et par le temps, ne peut jamais être plus grand que celui qu'on produiroit en appliquant immédiatement à ce corps, et sans l'intermède d'au- cune machine , un moteur de même produit analogue que le précédent. Ainsi , par exemple , un homme se mouvant avec une vitesse de deux pieds et demi par seconde , et faisant un effort de vingt livres, ne peut pas, de quelque manière qu'on

l'emploie,