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SECTION III. DE L'HYDROSTATIQUE.

me consumes.

puissance ne diminuent pas de ~% On peut donc, dans la pratique, considérer avec confiance les Huides comme soumis à des puissances constantes et parallèles.

554. L'équation générale de l'équilibre des lluides est (539) dV — cT (pax ■+- p'ay -+- p"dz), P exprimant la pression d'une Application

molécule, p, p' et p" les puissances parallèles aux x, y etz, et J n( ,! J 'S uati j" / la densité. Dans l'hypothèse que nous venons d'admettre, l è( ïf' h ' e dc *

, > r 1 • * «i 7 «uni.-, au cas

nous n avons qu une seule puissance , qui est la pesanteur : a, Limeur, nommons-la <p, et supposons qu'elle agit parallèlement aux z >

de réfraction pour cet observateur, c'est-à-dire celui formé par la tangente et la corde de l'arc formé par le rayon visuel , depuis son œil jusqu'à l'extrémité de l'horizon apparent , est

égal à la partie de l'arc terrestre intercepté entre les mêmes points , ou autrement à

\/ 2 1V( R' — 0 » en ^ in l' an 6* e d'abaissement de l'horizon apparent , ou celui formé à l'œil de l'observateur , par les rayons de courbure de la terre et du rayon visuel , est égal à y/ xv JJ^ . ~ . l 2 ; ce qui est la R j^'"* partie de la distance de l'observateur à l'extrémité visible.

Soit * l'angle d'abaissement, on aura y/ a r( *',~ ° = * ; d'où y = * ».

Appliquons ceci à un exemple qui nous a été communiqué par M. de Chezy, inspecteur général des ponts et chaussées. II a observé que, sur les plus hautes falaises de Técamp , le rayon visuel , tangent à l'horizon de la mer , s'écartoit de l'horizontale de i pied 9 pouces , à une distante de 5o toises: la valeur angulaire de la dépression étoit donc de 20'. 3" , qui,

JL .: 1 J.. • ..-1 . cQ-î_l- . _ .1 _ _ . ro-i 1 .

une distante de do toises: la valeur angulaire cic la ar-pression etoit donc de 20'. 5" , qui, exprimées en parties décimales du rayon , valent o,oo58323o; on a donc * = o, oo58323o;

d'oùjK =3 a(| ^ 0 (o, oo583a3o) a = £ (o, oo583 2 3o) 3 — o, 000019843. Ce nombre,

multiplié par 327 1 794 toises , longueur du rayon de la terre , qui a été pris pour unité, pour la hauteur des falaises de Fécamp , 64, 92 toises, ou 389 pieds 6 pouces.

Finissons cette note par donner la formule pour trouver la hauteur d'une monta

sa horî-

zontal est supposé = 7, et on a BC s ^H^-Ïa^ ' arment , en cherchant la distance CG, qui sera r= AC —jj2j£££!j~ , il faudra en soustraire la distance GB , qui

est r= | ( séc.ACB — AC ) coséc.HAG, ou que , pour abréger , on déterminera par la méthode de l'art. ( 55o) , vu que coséc.HAG = 1 , à p

1 de c e pre

Nous n'avons pas craint de donner quelque étendue à cette note , vu que les formules qu'elle contient peuvent être utiles en bien des circonstances , et particulièrement , pour l'objet qui nous intéresse, dans certains points, de l'examen général qu'on fait d'un pays» où l'on veut établir de grands canaux 1 nous ferons, par la suite, sentir cette vérité par des

Ceux qui désireront voir ailleurs que dans l'ouvrage de M.Lambert une théorie très satis- faisante des réfractions terrestres, consulteront /*; Traité analytique du mouvement apparent des corps célestes, de M. Dionis du Séjour, édition de 1 786 , tome I , page 662.