Page:De Prony - Nouvelle architecture hydraulique, Première partie, 1790.djvu/331

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SECTION III. DE L'HYDROSTATIQUE. ZlJ

h-*- h' — H; ce qui est le volume d'un cylindre d'eau dont H seroit la hauteur et S la base.

667. Nous avons supposé, dans la figure i^5 y que la distance C"»* Jy«  de deux rondelles étoit moindre que la distance du bas de la lechapdai ver- chaîne à la superficie de l'eau du puisard, afin de ne point faire fjLjLft! d'abord entrer en considération l'aspiration de l'eau : mais , j^jjjj d'après ce que nous venons de démontrer, on voit que cette mm» <Uiu considération ne change rien à ce que nous avons dit précé- cesc **' demment (664) sur l'effort du moteur, qui, dans tous les cas ,

doit toujours faire équilibre au poids d'une colonne d'eau qui auroit pour hauteur la différence de niveau entre la superficie du puisard et la surface supérieure de l'eau dans la buse.

668. La même chose doit se dire de la figure 146, où nous avons supposé que tout le jeu du piston se faisoit au-dessous de la superficie du réservoir : lorsque l'eau de ce réservoir sera plus basse que le point le plus haut de la marche du piston , alors ce piston s'élèvera au-dessus du niveau du réservoir, il se fera une aspiration, et, d'après ce qu'on a démontré (666), la hauteur de la colonne d'eau, équivalente à la pression du piston, devra être comptée depuis le niveau de la superficie du réser- voir.

669. L'effort du moteur appliqué à la pompe représentée v.Wdai'.t par la figure 149, doit être considéré dans deux circonstances Jan^u^o.upe différentes : savoir, lorsque le piston monte et lorsqu'il descend. J*{|j" n n t " Ior c ,' Lorsque le piston monte , il n'éprouve aucune pression de la i ue le P'* ,on

11J r il 1 v.j..- monte et Ion-

part de 1 eau renfermée dans le tuyau montant GHNO, parce- quii descend.

Sue la soupape S est alors fermée ; il est donc alors dans le cas u piston de la pompe (fig. 148) : ainsi nommant S la section horizontale de la tête du piston ( fig. 149), et // la distance de ce piston au niveau de la superficie du réservoir, h S sera le volume d'eau au poids duquel le moteur doit faire équilibre lorsque le piston monte.

Lorsque le piston descend , sa pression doit s'évaluer par la même règle que celle du piston de la figure 147, parcequ'alors la soupape X (fig. 149) est fermée : ainsi nommant h' la diffé- rence de niveau entre le piston et la surface supérieure de l'eau dans le tuyau montant , h ' S sera le volume d'eau au poids du- quel le moteur doit faire équilibre quand le piston descend.

670. On voit que la pompe (fig- 149 )> °t ul rassemble en une seule machine les effets des pompes (fig. 147 et , 4^)> oppose aussi au moteur, en deux parties séparées, les mêmes efforts que chacune des pompes (fig. 147 et 148)? puisque hS -h h' S