330 ARCHITECTURE HYDRAULIQUE.
rigoureuses et indépendantes de toute hypo thèse qui renfer ment la vraie théorie du mouvement des fluides.
Recherches préliminaires sur le mouvement des fluides incom- pressibles et pesants dans des tuyaux et dans des vases.
700. Pour commencer à suivre la marche que nous nous sommes prescrite dans le chapitre précédent , nous allons d'abord résoudre un problème général sur le mouvement des fluides, assujetti à certaines données et à certaines conditions. Nous examinerons ensuite quels sont, dans la nature, les cas auxquels ces données et ces conditions peuvent convenu; ce qui nous donnera des formules particulières. Enfin nous consul- terons l'expérience , et nous modifierons les résultats déduits du problème général, de manière à avoir des formules corrigées dont la pratique puisse retirer quelque avantage. PraUim i*- 701. Soit VRKIi i5o) le profil d'un vase ou d'un tuyau, ci,tm"ntd« percé à son extrémité d'un orifice AC, par lequel jaillit ou Jreiibii""^ s'échappe le fluide qui coule dans le sens ZY. Soit de plus ZY p4.3a.1u, en «1- une ligne droite de position telle que, si on coupe le vase par
mettant le pa- 1 n jr 1- 1 • v * %m l . , ,
iâiui. 4 mq vie» un plan mm perpendiculaire a cette licne, toutes les molécules
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comprises dans la section mm puissent être censées se mouvoir parallèlement à ZY et avec la même vitesse. Cette propriété est supposée avoir lieu , à compter de la surface supérieure du fluide, ou plutôt, d'une hauteur telle que l'eau, supérieure à cette hauteur, puisse être considérée comme nulle, et on ap- pellera surface supérieure du fluide , la section la plus élevée où cette propriété a lieu.
702. Cette propriété sera censée exister depuis la section la plus élevée dont nous venons de parler, jusqu'à l'orifice : mais aux approches de cet orifice , on ne l'admettra que dans une partie de la section intérieure du vase. Pour concevoir ceci , imaginons, à partir d'une certaine section ts, peu distante de l'orifice, deux courbes t A et sC, terminant des espaces l AK et jCL; on sait, par expérience, qu'il existe deux espaces pareils, tels, que la \ 5 'esse du fluide parallèle à ZY, y est beaucoup plus petite que dans l'espace tACs (*). Ce dernier espace pourra
(*) Voyez X Hydrodynamique de Daniel Bernonlli , sect. IV, %. III ; le Traité des fluides, de d'Alemberl, art. 1 1 1 ; Y Hydrodynamique de M. l'abbé Bossut , loin. I , pag. 294 > etc.: enfin la suite de ce traité, où les expériences de tous les genres, sur les fluides, seront rap- portées et discutées.