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3j6 ARCHITECTURE HYDRAULIQUE".

constances physiques qui se compliquent dans ses opérations. Les formules corrigées que nous avons données sont d'un usage très étendu dans la pratique , et nous aurons souvent occasion de nous en servir dans la suite de cet ouvrage. Nous donnerons avec le même détail , et à mesure que les matières que nous aurons à traiter l'exigeront, ce qui nous reste à dire sur la théorie expérimentale du mouvement des fluides.

De la pression que Veau exerce contre les parois des tuyaux dans

lesquels elle se meut.

d* n Ser h ia 857. Les épaisseurs des tuyaux de conduite se déterminent, îertlhMÎiinïo ^ ans ^ a P rat i ( l ue > P ar des règles déduites de l'expérience , et il

ciuis

ùMur <j«a n'est guère possible dej les fixer autrement, vu la complication et la multitude des causes de destruction des matières dont ces tuyaux sont composés. Il est cependant intéressant de se faire une idée de la pression qu'ils éprouvent par la seule action de l'eau, et nous allons, pour en donner un exemple, prendre un cas particulier de la formule de l'art^io), qui contient la solu- tion générale du problême. iAPtnl 85& Supposons le réservoir ABCD (jig. \Sj) entretenu cons- «Mnitikran. taminent plein, au fond duquel est adapte le tuyau vertical abcd t déterminé,.,, perce d un petit orifice «7, et cherchons la pression qui s exerce l'untapa près de l'extrémité de ce tuyau, en supposant, d'après ce que nous avons dit art.(77i), que le mouvement est parvenu à l'unifor- mité. Faisons H «7 = n; la section horizontale st y qu'on peut regarder comme étant au niveau de cd, = S ; l'orifice q = 0- f puisque cet orifice est supposé petit , la vitesse de l'eau qui en sort sera égale à y/2? h; et puisque cette vitesse est constante, sa différentielle est nulle. Faisant, d'après toutes ces données, dans la formule de l'art. (710), £ = o j </a = q j ? = h; P = o ; \ u* = <ph; cette formule devient

859 p= <p(h — ^ h),

équation qui exprime la pression qui s'exerce près de c d, rap- portée à l'unité de surface. On voit que cette pression est égale au poids d'un prisme d'eau qui auroit l'unité de surface pour

base, et pour hauteur h (1 —

860. Puisque (7 1 9 et 720) la vitesse de l'eau qui sort par un petit orifice se mesure par la racine quarréc du double de la près*

sion,