ARCHITECTURE HYDRAULIQUE.
gravite du poids P se trouve dans une verticale br, plus près du centre C que le point B. On peut, pour plus d'exactitude, sup-
Soser que A et B sont des points placés à la rencontre de l'axe e la corde et du diamètre horizontal de la poulie. Dans cet état, le moment de l'effort du moteur sera P X Ci, ou P X (CB — Bi), et le moment de l'effort de la résistance sera Q X (CA-f-Aa); on aura donc (493), d'après le principe géné- ral, Px (CB— Bb) =QX (CA-H Aa), d'où on tire P = Sxcac+aV+pxb* et P - Q = Q * A '+ Px Telle est l'augmenta- tion de l'effort du moteur , due à la roideur de la corde. Cette augmentation est en pure perte pour l'effet utile de la machine, et peut être considérée comme une résistance nouvelle, addi-
tive à la résistance Q, ayant pour valeur QxA, ^ PxB * , et agissant
dans la direction AD. ceq..e.irv; e nt 1001. Si on supposoit que la résistance de la corde à se dé- "."n.f!r!û°|" rouler au point B peut être négligée à l'égard de sa résistance à s'enrouler au point A, ce qui a à-peu-pres lieu dans la prati- que ; alors on pourroi
deviendroit P — Q =
Ce <iui art;- 1 002. Nous observerons , en passant, que la corde est sup- de cioit èu, t \. posée entièrement dépourvue d élasticité; car, si après avoir ete <1 " e ' pliée par un effort quelconque , elle tendoit à se restituer dans
sa première forme avec un effort égal , la roideur de la corde ne consommerait dans le moteur aucun effort en pure nerte : par exemple, l'élasticité qui se développerait en B, tendrait à écarter le poids P de la verticale passant par C, avec le même effort que l'élasticité de la corde en A exerce sur le poids Q. Ainsi en supposant P = Q, chacune des verticales passant par les centres de gravité do P et de Q serait, à une distance du centre C, égale à Ca , et la roideur de la corde n'influerait point sur l'équilibre. L'expérience a appris, comme nous le ver- rons , que les cordes de chanvre sont sensiblement sans élas- ticité.
Dormir,,. i oo3. On peut, au lieu de la corde EBAD, employer une mratuion ail £ chaîne , comme on le voit, (fig, 167); supposons que cette chaîne l'cnbrt 4° m» so Jt semblable à celle de la (/?#. 14^), dont tous les chaînons sont
p<) = o qui* la
Conle n'oppose — — i
"""à ^Ïu °t ue > a l° rs on pourrait faire Bb = o, et l'équation précédente
rouUmrnt. J T) f\ OX An
> -
fA. CL U
frottements autour des axes, des chaînons placés en A et en B ,
et