474 ARCHITECTURE HYDRAULIQUE.
Fonnuicpour n32. Pour déduire des expériences précédentes la valeur apMnwmli du frottement, il faut observer que les temps énoncés dans la «mën t dufrot ' 6' colonne sont en général un peu plus que double des temps énoncés dans la j colonne; et cette propriété indique que le mouvement a été uniformément accélère. En effet, nommons t un des temps de la 6' colonne, et t? un des temps de la 7* colonne; on a (18), dans l'hypothèse du mouvement unifor- mément accéléré, 4 pieds '. 2 pieds : : (f-f-f') 1 : ou y/ 2 \
1 : : t-+~£ : ^, ou 2 î — 1 : 1 : : ^ : ou enfin t : ^ : : 1 : 0,41 ;
ainsi , dans l'hypothèse du mouvement uniformément accéléré , t doit être un peu que double de t\
Puisque le mouvement du traîneau a été uniformément ac- céléré , le frottement a été constant et indépendant de la vi- tesse, et il n'a fait que détruire une partie constante de la force accélératrice que la pesanteur imnrimoit à chaque instant au poids. Soit M le poids suspendu à la poulie, S le poids du traî- neau, t le temps que ce traîneau a employé à parcourir les quatre pieds de sa course; le poids de la poulie étant de 14 livres, et désignant par fie rapport du frottement à la pression , on a, d'après la formule de 1 art. ( 1069),
./=i{M-^(M-i-S-4-7)}.
On a substitué, pour abréger le calcul, le nombre 3o au nom- bre 30,196. Cest au moyen de cette formule qu'on a calculé les rapports / du frottement à la pression énoncée dans la der- nière colonne.
obiervAiion. 1 ^3. On voit , par l'examen de la table de l'art. ( i i3i ), que
t ur In valeur* > . ». , . n j i _
.!....!,««, |« r ies plus iortes variations du frottement se trouvent dans les yÇfauTS premières et dans les dernières expériences, c'est-à-dire dans i.*wMM. celles où le rapport de la surface de contact à la pression a eu sa plus grande et sa moindre valeur; lorsque la pression n'est que de 74 livres pour trois pieds quarrés ou de 25 livres par pied qtiarré , le flottement augmente avec la vitesse ; le plié- nom eue contraire a lieu dans les dernières expériences. M. Coulomb donne les explications qu'il croit propres à rendre rai- son de ces variétés, et regarde néanmoins en général, le frot- tement comme un obstacle sensiblement constant et indépen- dant de la vitesse. En effet, en calculant dans les expériences de l'art. ( 1 i3i ) le rapport du frottement à la pression résultant des cas où la vitesse étoit très petite ou nulle (ce qui se fera en divisant les poids énoncés dans la 5' colonne, par les près