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5l6 ARCHITECTURE HYDRAULIQUE.

Des forces de l'homme, ou de l'effort dont il est capable sous dif- férentes vitesses, lorsqu'il est employé à porter, pousser, traî- ner, lancer et en général à mouvoir des machines.

Metifi qui 1211. Lorsque nous avons traité dans la dynamique (487)

engagent » j . . ^ j '..» V '

«!onm-r une des machines en mouvement, nous avons adopte (490), pour

théorie druil

sans modification. Notre objet étoit seulement d'avoir un moyen provisoire de donner quelques exemples de l'application de la théorie générale des machines; et nous nous sommes réservé d'exposer ensuite d'une manière plus détaillée et plus exacte les principes d'après lesquels on doit évaluer l'action des dif- férents moteurs. Cette tâche est déjà remplie quant aux fluides. Nous avons exposé la théorie de leur équilibre , de leur mou- vement et de leur résistance; nous y avons joint la plus grande partie des expériences propres à confirmer cette théorie et à la rendre applicable, en nous réservant de donner le surplus lorsqu'il en sera temps. On peut donc, lorsqu'une machine de- vra être mue par un fluide, trouver, par les principes exposés dans les deux sections précédentes, la valeur ou générale ou particulière de l'effort du moteur. Il est une espèce de fluide qui joue un très grand rôle dans l'emploi des machines, et sur lequel l'expérience seule peut donner des connoissances ; c'est le fluide élastique produit par l'eau réduite en vapeurs. Nous ne finirons pas cete section sans en parler, afin de préparer à des recherches plus étendues, qui trouveront leur place dans la section où nous traiterons des pompes à feu. Nous allons, en attendant, dans ce chapitre et dans le suivant, traiter de l'effort dont les hommes et les animaux sont capables pour le mouvement des machines; au moyen de quoi ce traité" con- tiendra tout ce qui est nécessaire pour trouver dans les diffé- rents cas la forme à donner à la fonction qui représente l'ef- fort du moteur d'une machine. t™ «;i d. 1212. Feu M. Lambert, de l'académie de Berlin, et que nous .ut cette ma- avons déjà eu occasion de citer dans cet ouvrage (001), a publié, dans les Mémoires de l'académie de Berlin, année 1776, un mémoire sur les forces du corps humain, où il a déployé la finesse de recherche et la sagacité qui distinguent tous ses ou- vrages. La théorie qu'il donne est très propre à s'appliquer à ton-