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54o ARCHITECTURE HYDRAULIQUE.

formuler» de l'art. (409), l'angle de projection étant de 20°, le corps s'élèvera, au-dessus du point de départ, à une hauteur = 11,168 -+- sin.* 20 = i,3o64 pieds, et il retournera à la ligna horizontale d'où il est parti à une distance = 2 X 11,168 X sin. 40 = *4>3^7 pieds; c'est l'amplitude du jet ou la distance horizontale à laquelle le corps est lancé. Cm oh l'on 1291. Nous avons supposé que la foi ce accélératrice P s'exer- u qu«i'o« 1. çoit dans le vide, et qu'elle n étoit diminuée ni par le frotte- Swm'oLu- ment ni paraucun autre obstacle d'une nature analogue. Pour bi« * erabli * avoir égard aux causes de cette sorte qui seroient capables de diminuer P, il faut retrancher du numérateur du 2" membre de l'équation de l'art. (1286) une quantité équivalente à l'ob- stacle qui s'oppose à l'action de P. Soit p cette quantité, l'équa- tion différentielle générale sera ,

dh = p-(^ + Q^-'-» R da} *

dont l'intégration dépendra de l'espèce et de la forme de la fonction p.

Nous pourrions faire de nombreuses applications de la théo- rie exposée dans ce chapitre qui, comme on voit, est très gé- nérale; mais les matières que nous aurons à traiter dans la suite de cet ouvrage, devant nous en fournir plusieurs occasions, nous n'irons pas plus loin dans ce moment. Nous profiterons aussi des circonstances où nous aurons à revenir sur la force de l'homme, pour faire connoître au lecteur ce que différents au- teurs, autres que M. Lambert, ont écrit sur cet objet; comme, par exemple, ce qu'on trouve dans la 9 e section de l'Hydrody- namique de Daniel Bernoulli, dans le mémoire du même au- teur sur les moyens de suppléer à la mer à l'action du vent, imprimé dans le tome 8 du liecucil des prix de l'Académie ; dans un mémoire de M. Coulomb sur les moulins à vent, Mém, de VAcad. année 17B1, etc. Nous n'oublierons pas la description des moyens imaginés pour appliquer les hommes au mouvement des machines, en employant en même temps le poids du corps

et la force des bras de chaque individu : M. l'abbé de V. est

l'inventeur d'un moyen de cette espèce qui mérite toute l'atten- tion des mécaniens. Ces objets intéresseront davantage les lec- teurs lorsqu'ils seront amenés par des objets de pratique et des ai»v.Jci questions d'une utilité immédiate.

Toclinrche* sur

j» farce de £) G ] a force des chevaux.

I homme ei île »

for! " dé" \ll 1292. La théorie que nous avons exposée dans le chapitre