Page:De Prony - Nouvelle architecture hydraulique, Première partie, 1790.djvu/557

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ARCHITECTURE HYDRAULIQUE.

qu'ils soient disposés de manière à s'éloigner davantage de l'Iiô*- rizontale que la ligne du tirage , lorsque le cheval ne fait point d'e0brt et que ses jambes sont dans la situation verticale : en effet le poitrail du cheval s'abaissant pendant le tirage, l'ex- trémité antérieure des traits s'abaisse d'autant, et ils ne peu- vent, dans ce dernier état, être parallèles au plan qui porte la voiture, qu'autant qu'ils auroient été primitivement inclinés à ce plan; cette inclinaison peut même être nécessaire pour te- nir lieu de la charge à dos, et en même temps pour dimi- nuer le frottement , lorsque le cheval est employé à tirer un traîneau.

C'est d'après ces considérations qu'on pourroit établir quel- ques règles sur les dimensions des roues , la longueur et la disposition des traits , relativement à l'effort que doivent faire les chevaux et à l'inclinaison que comporte cet effort. Nous ne fatiguerons pas inutilement l'attention de nos lecteurs par l'ex- position de la théorie qu'on pourroit en déduire, vu qu'on man- que de connaissances expérimentales nécessaires pour en faire 1 application , et que , d'après ce qui a été dit dans le chapitre précédent, cette théorie n'a en soi aucune difficulté, «a?* wi'd ffo i 1 ^ 01 • Nous avons annoncé, art. (267), que nous parlerions de .ikmreUscho- l'influence qu'a sur le tirage des chevaux la longueur des traits ^meuu <u avec lesquels ils sont attelés; voici le casque nous avions en vue rrXncV t dans cet article.

ta^Sn»^ Lorsque plusieurs chevaux sont attelés à la suitel'un de l'autre, c«. " etque lapente change , comme de DA en AB,//£. ( 188), l'effort du cheval qui tire sur la pente AB se décompose en deux par- tics, dont 1 une tend à faire monter la voiture et l'autre tend à abattre le cheval qui tire près du point A sur la pente DA. Cette dernière composante est d'autant plus grande que le trait est plus long; et il est à propos de trouver sa valeur ainsi que l'augmen- tation qu'elle éprouve eu égard à l'augmentation de la lon- gueur du trait. Soit EA' la hauteur au-dessus de AD, du poi- trail du cheval qui tire sur la pente DA près du point A; soient ensuite ER et ER' deux différentes longueurs de trait; le poi- trail du cheval attelé à l'un ou l'autre de ces traits seroit à une distance de la ligne AB', égale à RB = R' B' = EA'. Prenons EF = EF'pour représenter l'effort du cheval dans la direction du trait, menons E^ paralleleà AD, et tirons la perpendiculaire EQ sur AB' prolongé en Q, la parallèle Eg' à AB' et les per- pendiculaires F<7, F </' sur E7. L'effort qui tend à abattre le cheval placé en A est égal à F 7 lorsqu'on se sert du trait EF et