Page:De Prony - Nouvelle architecture hydraulique, Première partie, 1790.djvu/560

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section V. des machines et des moteurs. 5\j fort sera f (r — b')'.. Maintenant, dans un manège n'm'D', dont le rayon sera le i du rayon r, l'effort étant le moment de cet effort seroit f (~ — Le moment de l'effort de laré- sistance étant supposé le même dans les deux cas, on aura, f(f-b')i=f(£ =bj, d'où on tire £ = „£^ ;; on voit

par là que « étant plus grand que l'unité, ( J'.Z„>' fe sera aussi plus

grand que l'unité, et qu'on aura£ > n ou j > £4» Ensuite,

pour en venir à notre objet, nous observerons qu'il faut ajouter aux efforts f et f employés à faire équilibre à l'effort de la ré- sistance ceux quisont consommés par des obstacles dépendants du mouvement circulaire; on peut représenter ces obstacles

par Tjnn dans le grand manège, et par ( -rr> dans le petit; k et f*

étant deux constantes. Le centre de gravité de la masse du che- val étant supposé en L et/, la vitesse de ce centre sera repré- sentée par " X < AL et * A , v et v' étant deux constantes et t le temps, et les moments statiques qui représentent dans chaque cas le travail du cheval seront, '^-^ ( / -4- ïâi>) et " * * '

(/'"*• (T7>) : or > l c ^ ot ^ tant constant, la dernière de ces ex- pressions sera plus grande que la première, puisqu'on aura

—T"/ = — — J > et f l uc <Â7;<< >

1306. Il est aisé de voir que l'expression variable du mo- P« Vc <[ nrt ment statique qu'on vient de donner n'est point en contra- pmfeiwjoiiî. diction avec le 2 e principe général de l'art. (493). dÏÏTîîTïïE

1307. On a trouvé qu'un cheval, employé journellement à gZJ^SlZ tirer, pouvoit faire, pendant 8 heures de la journée, un effort jj j si £ de aoo livres avec une vitesse d'environ 3 5 pieds par seconde. «- Si on augmente cet effort jusqu'à 240 livres, le cheval ne pourra travailler que 6 heures avec une moindre vitesse. M. Sauveur évalue l'effort moyen d'un cheval à 175 livres avec une vi- tesse de 3 pieds par seconde : cet effort doit, d'après les notions

que nous avons si souvent développées, être représenté par ce- lui que feroit un cheval pour tirer une corde passant sur une poulie à l'extrémité de laquelle seroit suspendu un poids. Au reste les résultats des différentes expériences qu'on peut faire doivent être sujets à bien des variations, par des raisons sem- . blablcs à celles que nous avons données art. (1272). U en est de

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