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SECTION V. DES MACHINES ET DES MOTEUHS. 56j

très connu sous le nom de marmite de Papin, dont il a publié la description à Paris en 1682, sous la dénomination de machine propre à amollir les os pour en faire du bouillon.

i336. D'un autre côté, M. Amontons a publié, en 1699 » ^ans ■SrtSîî les Mémoires de l'Académie, la description d'un moulin destiné ! on * #t D * à être mu par le ressort de 1 air dilate par 1 action du leu, et ™ chin «» * condensé ensuite par le contact de cet air avec l'eau froide. On eu ' voit encore dans l'Histoire de l'Académie pour l'année 1705, qu'un M. Dalesme a proposé d'employer la vapeur de l'eau, comme moteur propre à être appliqué ù une machine qui fai- soit jaillir l'eau à une grande hauteur.

1.537. Le gas aqueux, employé au moyen des machines décrites , oa £ c e rfi! 2 ,lo £ art. ( i33o etsuiv.). ne peut élever un fluide qu'en le pressant im- nuei.i ne 4fr u .

transmise à la résistance par le moyen d'un balancier. Cette idée ingénieuse est la source de toutes les additions postérieures faites aux machines à feu, qui ont généralisé leur usage autant qu'il est possible, et les ont rendues propres, non seulement à élever de l'eau, mais à procurer à des résistances quelconques, des mouvements tans rectilignes que circulaires. Par là, on a pu appliquer la maclùne à feu à tous les besoins de la vie; aux arts, aux manufactures, etc. : et quoique l'auteur du mécanisme que nous allons décrire n'ait pas fait ces applications, on ne doit pas moins lui accorder la gloire d'avoir donné le moyen de rendre indéfini l'usage de la vapeur qui, avant lui, n'étoit employée qu'à élever de l'eau.

On attribue communément à Savery l'invention de la ma- . jy chine (ft'g. 19^); mais c'est une erreur, et ses véritables inven- weiuwuw. teurs sont R/nwoomen, ferronnier, et Jean Cawley , vitrier, de- dueTîwc'" mourants à Darmouth , petite ville avec portdemcr, située dansle cT^wy. 1 Je * u comté do Devonshire en Angleterre. Switzér, dont on a cité l'ou- vrage plus haut , et nui a connu personnellement Savery et New- comeu, atteste que la machine de ce dernier est entièrement le fruit ;! v son jiéiriV. Mais Savery, plus près de la cour, obtint ses pa- tentes on privilège avant Newcomen , et celui-ci, homme simple et modeste, se trouva assez heureux d'être son associé. Voici le jeu de la machine représentée par la fig. 193.

i33ô\ Le feu étant allumé en F sous la chaudière A, et le cla- *ï"ï3fi pet ou soupape étant ouvert, la vapeur entre parle tuyau <2 î^f* 1 ***" dans la partie inférieure B du cylindre BB' ouvert à sa partie su-

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