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SECTION V. DES MACHINES ET DES MOTEURS. 56<>

dont la ftg. 1 94 , n°. i , représente le profil , qui est exempte d'une grande partie des défauts de celle de Savcry , et a entre autres avantages, celui d'opérer la condensation hors du cylindre : voici le jeu de cette machine.

Le vide étant supposé fait, par les moyens que nous verrons plus bas, dans la partie inférieure IV du cylindre BB', la vapeur qui se forme dans la chaudière A, s'introduit parle tuyau b dans la partie supérieure B du cylindre bien fermé par une plaque oo de métal, qui n'a d'autre ouverture que le trou circulaire o" , très exactement rempli par la tige XK du piston : la vapeur , avant d'entrer enB, traverse un espace fermépardeuxsoupapes, qu'on voit plus clairement dans la fig. 194, n°. 2, la soupape supé- rieure t étant ouverte, et l'inférieure t' étant fermée. Dans cet état, l'effet de vapeur doit être de faire baisser le piston X et de faire élever, au moyen du balancier PCQ, tous les équipages k X', A"X", Zy. Ce dernier qui produit l'effet utile de la machine , peut être, comme dans la figure 193, destiné à élever l'eau dans une pompe, ou avoir tel autre objet d'utilité qu'on jugera conve- nable , comme on le verra # bientôt. Nous verrons quel est l'usage des pistons X' et X". Lorsque le piston X est descendu au point le plus bas de sa course, la soupape t se ferme et la soupape t' s'ouvre; alors la vapeur contenue dans la partie supérieure B , a un libre passage par le canal vertical v , et par le canal hori- zontal v' qui aboutit à la partie inférieure B' du cylindre, dans laquelle cette vapeur vient s'introduire. Le niston X se trouve donc alors également pressé par la vapeur dans ses parties su- périeure et inférieure, et cette vapeur n'influe plus sur son mou- vement. Dans ce cas, l'excès de pesanteur des équipages qui sont du côté Q du balancier à laquelle pesanteur a ajoute celle du contre-poids p; cet excès, disons-nous, fait remonter le pis- ton X et redescendre tous les équipages qui sont du côté Q du balancier : à mesure oue le piston X remonte, il chasse legas aqueux contenu dans la partie supérieure B du cylindre ; mais ce fluide reflue par les canaux v et v' et vient se loger dans la partie inférieure B' où le vide commence à s'effectuer.

Laissons un moment le piston Xau point le plus hau tdesa course, et observons que le canal vertical v descend jusqu'en v n ', et que le tuyau J" , ouvert en y" et fermé en j par une soupape, a , comme on voit par la figure, une partie //' de sa longueur dans le canal vv" et l'autre partie^'/' dans un réservoir É toujours

I)lein d'eau : ce réservoir ne peut avoir de communication avec e canal *>v"que par le moyen du tuyau j'f j" et dans le cas où Tome I. Ce ce