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CORINNE OU L’ITALIE

sées habituelles. Corinne elle-même avait trop de charmes, promettait trop de bonheur pour l’occuper en ce moment. Il cherchait l’ombre de son père au milieu des ombres célestes qui l’avaient accueillie. Il lui semblait qu’à force d’amour il animerait de ses regards les nuages qu’il considérait, et parviendrait à leur faire prendre la forme sublime et touchante de son immortel ami ; il espérait enfin que ses vœux obtiendraient du ciel, je ne sais quel souffle pur et bienfaisant, qui ressemblerait à la bénédiction d’un père.