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CORINNE OU L’ITALIE

les Romains lui avaient dit, à recevoir beaucoup plus d’effet par les cérémonies de la semaine sainte. Il regretta les nobles et simples fêtes du culte anglican. Il revint chez lui avec une impression pénible ; car rien n’est plus triste que de n’être pas ému par ce qui devrait nous émouvoir ; on se croit l’ame desséchée ; on craint d’avoir perdu cette puissance d’enthousiasme, sans laquelle la faculté de penser ne servirait plus qu’à dégoûter de la vie.