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CORINNE OU L’ITALIE.

ondes agitées du grand canal étaient redoutables. Corinne attendit le jour dans cette situation. Le temps se calma cependant, et le gondolier qui avait conduit Oswald lui apporta de sa part, la nouvelle qu’il avait heureusement passé les lagunes. Ce moment encore ressemblait presqu’au bonheur, et ce ne fut qu’après quelques heures que l’infortunée Corinne ressentit de nouveau l’absence, et les longues heures, et les tristes jours, et l’inquiète et dévorante peine qui devait seule l’occuper désormais.