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CORINNE OU L’ITALIE.
LIVRE XX.
CONCLUSION
CHAPITRE PREMIER.
APRÈS ce qui s’était passé dans la galerie da
Bologne, Oswald comprit que Lucile en savait
plus sur ses relations avec Corinne qu’il ne
l’avait imaginé, et il eut enfin l’idée que sa froideur
et son silence venaient peut-être de quelques
peines secrètes ; cette fois néanmoins ce fut
lui qui craignit l’explication que jusqu’alors
Lucile avait redoutée. Le premier mot étant dit,
elle aurait tout révélé si lord Nelvil l’avait voulu,
mais il lui en coûtait de parler de Corinne au
moment de la revoir, de s’engager par une
promesse, enfin de traiter un sujet si propre à
l’émouvoir, avec une personne qui lui causait
toujours un sentiment de gêne, et dont
il ne connaissait le caractère qu’imparfaitement.