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NOTES.

Page 122, ligne 17.

(6 M. Elliot, ministre d’Angleterre, a sauvé la vie d’un vieillard à Naples, de la même manière que lord Nelvil.

Page 169 y ligne 10.

(3 (bis) Il ne faut pas confondre le nom de Corinne avec celui de la Corilla, improvisatrice italienne, dont tout le monde a entendu parler. Corinne était une femme grecque célèbre par la poésie lyrique ; Pindare lui-même avait reçu des leçons d’elle.

Page 193, ligne 9.

(4 (bis) Une ancienne tradition appuie le préjugé d’imagination qui persuade à Corinne que le diamant avertit de la trahison : on trouve cette tradition rappelée dans des vers espagnols dont le caractère est vraiment singulier. Le prince Fernand, Portugais, les adresse, dans une tragédie de Caldéron, au roi de Fez, qui l’a fait prisonnier. Ce prince aima mieux mourir dans les fers que de livrer à un roi maure une ville chrétienne, que son frère, le roi Edouard, offrait pour le racheter. Le roi maure, irrité de ce refus, fit éprouver les plus indignes traitemens au noble prince qui, pour le fléchir, lui rappelle que la miséricorde et la générosité sont les vrais caractères de la puissance suprême. Il lui cite tout ce qu’il y a de royal dans l’Univers : le lion, le dauphin, l’aigle parmi les animaux ; il cherche aussi parmi les plantes et les pierres, les traits de bonté naturelle que l’on attribue à celles qui semblent dominer toutes les autres,