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PENSÉES.

tendresse maternelle ; parce qu’elle leur est indispensable, et qu’elle n’a rien qui leur fasse ombrage. Aussi se hâtent-ils de nous prodiguer ce genre d’éloge, croyant peut-être, par là, se donner le droit de se dispenser des autres, et acquitter suffisamment la dette de la reconnaissance et de la justice.


XLVIII.


Lorsqu’une femme sensible et dont l’âme est généreuse a pour un homme un véritable attachement, soit d’amour, soit d’amitié, elle sent en elle, dans toutes les relations qu’elle a avec lui, quelque tendre qu’il puisse être, une supériorité de sensations et de dévouement qui le rabaisserait extrêmement à ses propres yeux, s’il lui était possible de s’en faire une juste idée.


XLIX.


Il n’est point pour une femme d’amitié préférable à