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PREMIÈRE PARTIE.


LXXXIII.


Il y a certaines grosses ruses par lesquelles il est toujours facile de tromper la multitude, quoique tout le monde les devine.


LXXXIV.


Quand on a une âme élevée, une imagination vive, et que quelques mots, quelques circonstances font croire que l’on peut être soupçonné d’une chose indigne de soi, cette seule pensée donne un trouble, une confusion, un embarras d’esprit, que l’observateur le plus éclairé peut à peine, au premier moment, distinguer des agitations de celui qui serait vraiment coupable.


LXXXV.


L’idée d’être mal jugé par ceux que l’on estime est un poids qui accable ;