Page:De Théis - Oeuvres complètes, Tome 3, 1842.djvu/297

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
294
PENSÉES.


CXXVII.


Le premier mystère que l’on fait à un véritable ami est un coup mortel que l’on porte à son propre bonheur.


CXXVIII.


Il faut avoir connu l’excès du malheur, de la douleur, même de la douleur physique, pour bien comprendre à quel point, dans ces fatals moments de la vie, la parole consolante d’un ami retentit jusqu’au fond de l’âme.


CXXIX.


Il n’est pas de petites jouissances pour l’homme malheureux. Tout ce qui lui fait oublier un instant son malheur lui devient précieux.