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CHAPITRE X.

Conclusion.


Nous avons montré, aussi clairement qu’il nous a été possible, les vrais rapports de la religion avec l’ordre politique et civil ; nous avons établi les principes sur lesquels repose leur union, et combattu les erreurs opposées, qui égarent dangereusement certains esprits, et qui règnent plus dangereusement encore dans les lois. Il ne nous reste qu’à résumer les principales considérations que renferme cet écrit, pour en tirer ensuite les dernières conséquences.

Il n’existe et ne peut exister d’union véritable qu’entre les esprits : donc la société, et toutes les lois essentielles de la société, sont de l’ordre spirituel ou religieux, et la perfection de la société dépend de la perfection de l’ordre spirituel ou religieux.

Il suit de là qu’avant Jésus-Christ, la société politique, imparfaite et à peine naissante, ne