qu’un inconvénient va être éternel. Moi qui parle, je passerai aussi… Cela aussi est une consolation.
— Ma lithographie de chez Leblond n’est pas mal venue.
— Félix est venu un moment à mon atelier et Henri chez Leblond. Il y a eu trios d’instruments à vent, mais Batton[1] m’a fait plus de plaisir avec ses folies sur le piano. — Édouard est enchanté du Velasquez ; il dit que c’est le plus beau qu’il ait vu.
— Ce bon Pierret m’enchante d’être aussi possédé que moi de tous les projets qui m’ont pris ce soir ; il est aussi ivre que moi.
Dîné et Scheffer | 2 35 |
Café | 0 80
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3 20 |
Mercredi 21. — De bonne heure au Velasquez : je n’ai pu y travailler. — Été voir Cogniet. Fait une mauvaise esquisse d’après nature pour lui.
— Faire un dessin d’après Géricault. Il faut étudier des contours comme faisait Fedel à l’atelier. Je pourrai en faire quelques-uns à l’Académie. — Cogniet m’a conseillé d’aller voir Joseph de Méhul. — Ce soir chez Pierret. Enchanté, ainsi que moi, du croquis d’après Géricault.
Déjeuner et dîner | 2 " |
Couleurs Belot | 1 " |
Maréchal | 1 " |
Gravure, Massacre des Innocents de Raphaël | 0 50
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4 50 |
- ↑ Alexandre Batton, compositeur et pianiste, né à Paris le 2 jan-