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JOURNAL D’EUGÈNE DELACROIX.

fusils pendus et le fourreau pendu à côté ; grande cruche à côté.

Le soir, toilette de la Juive. La forme de la mitre. Les cris des vieilles. La figure peinte, les jeunes mariées qui tenaient la chandelle pendant qu’on la parait. Le voile lancé sur la figure. Les filles sur le lit, debout.

Dans la journée, les nouvelles mariées contre le mur, leur proche parent en guise de chaperon. La mariée descendue du lit. Ses compagnes restées dessus. Le voile rouge. Les nouvelles mariées quand elles arrivaient dans leur haïjck. Les beaux yeux.

La venue des parents. Torches de cire ; les deux flambeaux peints de différentes couleurs. Tumulte. Figures éclairées. Maures confondus. La Juive tenue par les deux côtés ; un par derrière soutient la mitre.

En chemin, les Espagnols regardant par la fenêtre. Deux Juives ou Mauresques sur des terrasses se détachant sur le noir du ciel. — Donné à la fille de M. Hay le dessin de femme maure assise. — Les vieux Maures montés sur les pierres du chemin. Les lanternes. Les soldats avec des bâtons. Le jeune Juif qui tenait deux ou plusieurs flambeaux, la flamme lui montant dans la bouche.

Chez Abraham, les trois Juifs jouant aux cartes. — Femmes près de la porte de la ville, vendant oranges, branches de noisettes. Chapeaux de paille. — Paysans tête nue, accroupis avec leurs pots de lait.