d’air auprès des matières enflammées, l’un supérieur qui élève la portion d’air qui touche les substances en combustion, et l’autre inférieur d’un air qui vient prendre la place de celui-ci.
L’action du soleil produit le même effet sur la masse de l’atmosphère ; car, lorsqu’il passe, par exemple, du côté du pôle boréal en avril, mai et juin, toute la partie de l’atmosphère de cet hémisphère est dilatée à la surface de la terre, proportionnellement depuis l’équateur jusqu’au pôle. Cette dilatation augmente encore en juillet et une partie d’août, par l’accélération de chaleur ; cet air s’élève donc et gagne la partie supérieure de l’atmosphère, principalement depuis la ligne jusqu’au tropique, et un peu au-delà ; mais le vide causé par cette dilatation, est remplacé par un courant d’air qui vient des régions polaires, lesquelles n’ont pas eu le tems d’être échauffées ; on a donc, dans la plus grande partie de la saison, des vents du nord.
Ce vent du nord fait lui-même un vide, qui est remplacé par de l’air qui se précipite des régions supérieures ; cet air est en partie celui que nous venons de voir s’élever entre les tropiques, lequel s’est considérablement refroidi à cette grande hauteur.
Mais ce vent du nord, à mesure qu’il approche de l’équateur, se change en vent de nord-d’est, parce qu’il n’a pas la même vîtesse de rotation que le globe. D’ailleurs, arrivé à une certaine latitude, par exemple de 30 degrés, il rencontre le vent général, ou alizé d’est, avec lequel il se confond : dès-lors ils n’en font plus qu’un, qui est le nord-est.
Ce vent nord-est gagne en partie les régions élevées de l’atmosphère ; et, arrivé à une certaine hauteur, il reflue de nouveau au pôle boréal.
Le soleil arrivé au solstice d’été, échauffe tout cet hémisphère, et principalement les régions polaires. C’est pourquoi il