Les molécules des substances métalliques à l’état naissant, rencontrant des molécules d’oxigène à l’état naissant, se sont combinées avec elles, et ont formé des oxides à différens degrés.
Ces premières combinaisons s’opèrent d’abord dans le sein de l’atmosphère, et en dernier lieu dans l’eau.
La chimie ne peut produire les oxides métalliques qu’à une température suffisante pour brûler les métaux.
Elle les oxide encore en les dissolvant dans les acides, ce qui les surcharge d’oxygène.
L’action galvanique que les métaux exercent les uns sur les autres, lorsqu’ils sont en contact, les oxides encore plus puissamment à une température très-basse.
Mais plusieurs métaux sont oxidés continuellement à la température ordinaire ; le cuivre, le fer, le plomb, l’étain, le zinc, l’antimoine… bien décapis, se ternissent promptement lorsqu’ils sont exposés à l’air atmosphérique, c’est-à-dire que l’air les oxide.
Ces oxidations peuvent également s’opérer dans l’eau.
De la limaille d’acier, ou de fer, mise dans de l’eau, s’y oxide, avec dégagement d’air inflammable.
Il est même quelques oxides métalliques, tels que ceux d’arsenic, de cuivre qui sont solubles dans l’eau.
Mais ces mêmes substances métalliques peuvent passer à l’état