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LEÇONS

grandes quantités de silex, la silice se trouve à son état élémentaire, à son état naissant. Ses molécules sont charriées par les eaux ; elles se rapprochent, se combinent, et forment ces silex.

La même chose a eu lieu dans les couches de pierres calcaires d’Issy.

Les silex, des couches de gypses de Montmartre, ont été produits de la même manière.

Enfin, les molarites, si abondans dans des couches argilo-ferrugineuses ;

Les belles calcédoines de Champigny, dans des terrains secondaires, près Paris ;

Les ménilites de Mesnil-montant, les pissites de Monfort-Lamaury… ont tous la même origine.

La formation de ces silex, de ces ménilites, de ces calcédoines secondaires… est analogue à celle des agates, des calcédoines, des pissites… dont nous avons parlé ci-devant. La terre alumineuse, les oxides de fer… qui sont mélangés avec la silice, empêchent celle-ci de cristalliser régulièrement.


DE LA COMPOSITION DES COUCHES DE GYPSES DES TERRAINS SECONDAIRES.


Les gypses secondaires forment une autre partie des terrains dont nous parlons. Ils sont en moins grandes masses que les couches calcaires. Néanmoins, ils ne laissent pas que de former des monticules et des chaînes considérables.

Les plâtres des environs de Paris, occupent un espace de trente lieues de longueur environ, et sept lieues de largeur.

Ces gypses secondaires sont plus ou moins purs. On en trouve, en Bourgogne, et ailleurs, de très-purs, qui ne contiennent que de la chaux et de l’acide sulfurique.

Les plâtres des environs de Paris, contiennent une assez