mer ma soie ancienne. C’est très précieux, tu sais !
Toutoune se retourna. C’était bien un des fauteuils de Gourneville.
La femme de chambre apportait un mouchoir. Mme Villeroy se tourna vers elle, comme pour la prendre à témoin, comme pour s’excuser d’avoir pour enfant une petite fille comme cela, habillée comme cela.
— Elle est élevée par ma nourrice et à la campagne, dit-elle en manière d’explication.
Quand elles furent de nouveau seules :
— Viens ici, Toutoune.
Une belle main aux ongles pareils à des bijoux souleva la petite main jaune de Toutoune. Mme Villeroy, assise, examina les ongles douteux de l’enfant.
— Toutoune, il faudra apprendre à te laver, ma fille…
Un nouveau petit rire lui fit des yeux gais pendant un instant.
— Et puis il faudra que je t’habille. Nous