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« Nous allons revenir d’Alger… Nous sommes revenus d’Alger… »

Puis :

« Ne vous étonnez pas si vous ne recevez, ce mois-ci, que la moitié de la pension de Toutoune… »

Puis :

« Supprimez les leçons de piano… Serrez de près les dépenses… Nous passons une mauvaise période. Les affaires sont difficiles… »

Le jour de la Saint-Jean, ce fut une dépêche : « Arrivons demain pour vacances » suivie une heure plus tard par ce second télégramme : « Voyage remis. Préviendrons. »

À la première dépêche, Toutoune avait pâli. Mais la seconde ne l’étonna pas. Est-ce que, pour elle, la déception n’était pas une chose toute naturelle ?

Le mois de juin s’écoula sans autres nouvelles.

« Peut-être que maman et papa ne vien-