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elle pas d’avance la vieille fille entendue et sans beauté qui passerait son existence à gâter une mère jolie, mélancolique et frivole ?

— Tu t’ennuies, maman ?… murmurait Toutoune au bout de longs silences. Veux-tu que nous cousions un peu ?…

Et, pendant quelque temps, la mère se fit une distraction de tailler pour sa fille, dans des étoffes choisies à la ville, des petites robes à son goût. Elle lui fabriqua même deux ou trois chapeaux. Toutoune, ainsi parée, dans le banc des Gourneville, à la messe, était fière des regards d’admiration tournés vers l’élégante et jolie femme.

— Ça lui semble bon d’avoir sa mère !… disaient, à la sortie, les paroissiens.

Mlle Calpelle reparut un matin, les vacances terminées.

— Tiens, Toutoune ! Je vais t’aider à travailler ! D’abord, cela me remettra bien des choses dans la mémoire !

Arrivé le large hiver qui glace les maisons et détruit les chemins, un soir, un de