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livre d’images, que t’a envoyé ta maman, en attendant de travailler à tes écrits pour Mam’zelle Calpelle. Et si tu as froid, je ferai, dans la cheminée, une belle bourguelée de feu pour chauffer tes petits pieds.

« Pour qui que tu pleures, ma Charlotte ?… T’as de l’ennuyance de ta maman ? Tu ne sais pas ?… On ne sait pas toujours ce qu’on a. Mais tu es trop pétite pour connaître ça. Tiens ! voilà ton beau livre. Regarde les images… Regarde les images. Je dirai à la mère Lelandais qu’elle te rapporte de ville, demain matin, un gentil sucre d’orge. Là… c’est fini. Voilà tes yeux sequés. Regarde comme c’est joli ce qu’il y a dans ton livre. Lis, ma Charlotte, lis… Il était une fois »