Page:Delassus - L'américanisme et la conjuration antichrétienne, 1899.djvu/135

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auxiliaires qui travaillent à la réalisation de ses projets. C’est la franc-maçonnerie, qui, lentement mais sûrement, démolit une à une toutes les pièces de l’édifice catholique, sachant bien, comme le disait, à Vienne, un interlocuteur de Dom Pitra, que, « une fois les nations catholiques vaincues, on n’aura qu’à souffler sur le protestantisme pour le faire disparaître » ; ou que, comme Michelet l’écrivait à Eugène Sue : « le protestantisme n’est qu’une plante parasite qui ne vit que de la sève du catholicisme. Quand nous en aurons fini avec l’Église catholique, il mourra de lui-même, ou, s’il en est besoin, nous l’achèverons d’un coup de talon de notre botte. »

C’est la presse, dont l’effort le plus général et le plus constant est de faire régner « la tolérance », mot d’ordre maçonnique, fait pour énerver toutes les résistances au mal, toutes les oppositions à l’erreur.

C’est l’enseignement supérieur, où règnent les juifs, les protestants et les néo-chrétiens : ces derniers, plus dangereux peut-être même que les autres au point de vue où nous sommes ici placés, à cause de la sympathie qu’éprouvent pour eux les catholiques qui se lancent