Page:Delassus - L'américanisme et la conjuration antichrétienne, 1899.djvu/190

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sation, du bouddhisme, par exemple, du brahmanisme, du shintoïsme, du confucianisme, du taoïsme. Ils furent cent soixante-dix aux plus importantes réunions de la salle de Christophe Colomb. Les délégations pourraient être cette fois plus nombreuses encore. M. Barrows, l’organisateur et le premier président du premier Parlement des religions, nous assurait tout dernièrement que le prestige de la France agirait sur les imaginations d’Orient et attirerait plus d’adhésions. Et, sans doute, l’Église anglicane, l’Église russe et le monde musulman, qui n’allèrent point à Chicago, viendraient à Paris pour des raisons de sympathie ancienne ou nouvelle acquise à cette seconde patrie de tous, la France. »

Un peu plus loin, le même, dans la même Revue, marquait en ces termes le but où le congrès devait tendre :

« Ne pourrait-on pas tenter ce qui s’appellerait bien l’union morale des religions ? Il se ferait un pacte de silence sur toutes les particularités dogmatiques qui divisent les esprits, et un pacte d’action commune par ce qui unit les cœurs, par la vertu moralisatrice et consolante qui est en toute foi. Ce serait l’abandon