Page:Delassus - L'américanisme et la conjuration antichrétienne, 1899.djvu/218

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à comprendre les besoins nouveaux de leur époque, et à étendre sur elle la main de la conciliation et de l’amitié. » (Mgr Ireland, l’Église et le Siècle.)

Dans son Exposé de la situation de l’Église en face des difficultés, des controverses et des besoins de notre temps, le P. Hecker dit : « L’influence de l’Église fut donc, par les circonstances, amenée à s’exercer en quelque sorte au détriment des vertus naturelles qui, sagement dirigées, font la virilité du chrétien dans le monde. » Et ailleurs : « Il m’est venu à l’idée que si l’Église ne va pas directement au-devant des vrais besoins de l’humanité pour les satisfaire par tous les moyens religieux en son pouvoir, elle doit s’en prendre à elle-même de ce que les hommes recherchent les divertissements profanes. Et c’est parce que l’Église n’a pas fait son devoir qu’il s’est formé tant de sociétés laïques de réforme, de tempérance… Elle pourvoit au salut de l’âme par des moyens spirituels tels que la pénitence, l’Eucharistie et les autres sacrements. Il lui faut maintenant pourvoir au salut et à la transfiguration du corps par des sacrements terrestres. » (Vie, p. 101-102.)