Page:Delassus - L'américanisme et la conjuration antichrétienne, 1899.djvu/224

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lumières pourtant indispensables, celles que donne la connaissance des hommes et des choses, elles ne peuvent qu’égarer ; enfin, selon le vœu exprimé ci-dessus par M. l’abbé Naudet et par Mgr Ireland, elles forment des prêtres dans l’âme desquels l’ordre naturel contrebalance l’ordre surnaturel[1]. Rien de plus efficace qu’une telle formation cléricale pour atteindre à coup sûr le but visé par l’Alliance-Israélite-Universelle.


Attendre que les séminaires donnassent les fruits que doit produire cette nouvelle culture lévitique parut bien long aux Américanistes d’ici et de là-bas. Pour hâter la maturation, pour précipiter « la marche en avant », on forma, avec les éléments sortis des conférences des séminaires, des cercles d’études sociales, où le ferment du catholicisme américain put recevoir une culture plus intense. Puis ces cercles, on voulut les syndiquer entre eux, et c’est ainsi que furent inventés les Congrès ecclésiastiques.

Celui qui fut choisi pour les lancer était bien le personnage à prendre entre mille[1]. Sa

  1. a et b Voir aux Documents, N. XXIX.