Page:Delassus - L'américanisme et la conjuration antichrétienne, 1899.djvu/287

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ront avec une respectueuse admiration : Fecit magna qui potens est. » (XIII, 169.) « Lorsqu’ils verront ce qui a résulté de la conjuration de tous les vices, ils se prosterneront pleins d’admiration et de reconnaissance. » (X, 444.) « Il y a, dans cette immense révolution, des choses accidentelles que le raisonnement humain ne peut saisir parfaitement : mais il y a aussi une marche générale qui se fait sentir à tous les hommes qui ont été à même de se procurer certaines connaissances. Tout à la fin tournera pour le mieux. » (XIII, 176.) « Cette immense et terrible révolution fut commencée avec une fureur qui n’a pas d’exemple contre le catholicisme et pour la démocratie. Le résultat sera pour le catholicisme et contre la démocratie[1]. » (IX, 467.) « Il n’y a pas de châtiment qui ne purifie, il n’y a point de désordre que l’amour éternel ne tourne contre le principe du mal. Il est doux, au milieu du renversement général, de pressentir les plans de la Divinité. »

  1. Ce mot est devenu aujourd’hui tellement équivoque qu’il devient nécessaire de distinguer chaque fois qu’il est employé. De Maistre ne veut point dire que la contre-révolution sera faite contre le peuple, mais mettra fin à l’hérésie qui prétend que le pouvoir vient de lui et non de Dieu, et qui depuis un siècle s’efforce de constituer la société sur cette erreur capitale.