Page:Delassus - L'américanisme et la conjuration antichrétienne, 1899.djvu/329

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» Et durant les dix dernières années de sa vie on compta par soixante et quatre-vingt mille les pèlerins qui annuellement recoururent à son ministère.

» Que Dieu nous donne des prêtres comme le vénérable Vianney, des prêtres d’oraison, des prêtres humbles et mortifiés comme lui, et des temps nouveaux, en effet, se lèveront pour l’Église ; les âges apostoliques reparaîtront avec toute leur ferveur. »

Tout prêtre qui veut être le vrai serviteur du Christ doit, à l’heure actuelle, méditer ces paroles du pieux successeur du Vénérable Jean-Baptiste Vianney. Elles ont été pour ainsi dire entendues avant d’avoir été prononcées, car si quelques ecclésiastiques ont pu être séduits par « l’idéal » que leur a présenté l’Américanisme, combien plus de prêtres, en France, ont les yeux constamment attachés sur cet autre idéal que Notre-Seigneur Jésus-Christ lui-même a eu la bonté de nous présenter dans la personne du saint curé d’Ars, à l’aurore « des temps nouveaux » où nous entrons : nouveaux, non du côté de l’Église, qui restera jusqu’à la fin des temps ce que l’a faite son divin Fondateur, dans sa discipline