Page:Delaville Le Roulx - Notes sur les sceaux de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, 1881.djvu/6

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la meite seyal del rey d'Aragon, el altre meytet I crois[1]. »

Il est difficile, croyons-nous, de trouver un texte plsu précis et plus complet. Nous allons, dans le présent travail, grouper autour de lui ce que nous savons des sceaux des grands maîtres, du couvent et des dignitaires de l'ordre ; nous espérons ainsi compléter en plusieurs points les mentions qu'il nous fournit et confirmer en même temps leur exactitude.

I. SCEAUX DES GRANDS MAITRES ET DU COUVENT.

§ I. Sceaux de cire et de plomb.

Les grands maîtres de l'Hôpital de Saint-Jean de Jérusalem ont eu, dès le XIIe siècle, deux sceaux différents, l'un en cire ─ ce fait nous est attesté par les statuts de l'ordre, dès l'époque d'Alphonse de Portugal (avant 1204), ─ l'autre en plomb, contemporain de la fondation de l'ordre, et dont nous connaissons des exemplaires dès l'époque de Castus et de Rostagnus (1169-1171).

Il est assez difficile de préciser l'usage que les grands maîtres faisaient de l'un et de l'autre ; les termes des statuts ne sont pas suffisants pour éclaircir la question :

  1. Bibl. nat., franç. 6049, f. 298.299.