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exactement les cotylédons et offrant à leur surface une multitude de longues papilles ramifiées qui s’enfoncent dans les cavités cotylédonnaires. Ils tiennent au chorion par un pédicule vasculaire très épais et très court.

CORDON OMBILICAL.

Le cordon ombilical est constitué par l’ensemble des canaux qui mettent le fœtus en communication avec ses annexes. Quatre vaisseaux entrent dans la composition de ce cordon, deux artères et deux veines, tous enveloppés de tissu conjonctif embryonnaire (gélatine de Wharton) qui les fait paraître beaucoup plus volumineux qu’ils ne le sont réellement. Ces vaisseaux se réfléchissent sur le chorion immédiatement après leur sortie de la gaine amniotique sans être accompagnés, comme chez les solipèdes et les carnassiers, par un repli de l’allantoïde.

Les artères, qui émanent des artères bulbeuses, gagnent l’ombilic et vont se terminer au placenta par un grand nombre de ramifications. Les deux veines prennent naissance au placenta par les radicules capillaires de ses villosités. Deux branches succèdent à cet appareil radiculaire et elles ne se réunissent qu’au moment de franchir l’anneau ombilical. Le tronc qui en résulte va se jeter, au niveau du foie, tout à la fois dans la veine cave et dans la veine porte entre lesquelles il établit une communication au moyen de ce qu’on appelle le canal veineux.