Page:Delrieu - De la non-délivrance chez la vache au double point de vue de la pathologie et de la jurisprudence commerciale.djvu/22

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périodes et sous une constitution atmosphérique en apparence semblable, cet accident devient très rare.

SYMPTÔMATOLOGIE.

La maladie est ordinairement facile à reconnaître. On constate, en effet, une partie plus ou moins considérable des enveloppes, quelquefois seulement du cordon ombilical qui pend hors de la vulve, logée entre les deux lèvres de cet organe. Quelquefois le délivre forme un paquet plus ou moins volumineux qui descend derrière les fesses jusqu’aux jarrets ou même plus bas. Cette masse à une teinte fraîche ressemblant un peu aux intestins, quand le part n’a eu lieu que peu de temps auparavant. Lorsqu’elle est restée quelque temps en contact avec l’air, surtout quand la température est élevée, comme durant les fortes chaleurs d’été, elle est grise, un peu gluante souvent salie par les excréments ou par le fumier. On y remarque parfois des poches remplies de liquide amniotique ou allantoïde. Dans certains cas, l’arrière-faix n’apparaît à l’extérieur que lorsque la vache est couchée sur son ventre, que la matrice soulevée est refoulée en arrière et que le col utérin se montre vers la vulve. Dans ces circonstances, le plus communément le délivre s’est rupturé et il n’en reste qu’une partie dans la cavité utérine.

D’autres fois, on ne peut, par la vue, constater la présence de l’arrière-faix ; il faut alors recourir à la fouille vaginale et celle-ci ne donne même pas toujours les résultats voulus,