Revenus, mais encor, les doigts ensanglantés,
Rêvant que sur la mer âpre des voluptés
Il est pourtant après les tempêtes quelque île
Où boire le bonheur d’une âme enfin tranquille,
Fourbus, endoloris, meurtris, nous changerons
La voile blanche ou nous prendrons les avirons,
Sur l’eau vaine luttant, mangeant notre colère,
Pauvres rameurs perdus sur la vieille galère.