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Page:Deraismes - Le Theatre chez soi.pdf/215

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salon. Où conduit cette porte ? (Il ouvre à droite.) Une bibliothèque, un cabinet… Personne ne songe à lire aujourd’hui. Hâtons-nous, des pas se dirigent de ce côté.

(Il enlève Mme de Sorieu et entre à droite.)



Scène VII.


HORACE, LOUISE, en costumes de mariés, M. EVRART,

Mme EVRART, toute la noce, CHAMPMAILLY,

VAULUCHET.


M. EVRART.

J’ai tant de grâces à rendre, tant de remercîments à faire, que mon cœur déborde et que je ne puis exprimer ce que je ressens. (À Horace.) Ah ! mon ami, je puis enfin vous appeler mon fils… Que ne vous dois-je pas ?

HORACE, très-triste, s’efforçant.

Monsieur… mon père…

M. EVRART, ouvrant ses bras.

Maintenant j’ai deux enfants à embrasser !

(Il embrasse son gendre et sa fille.)
CHAMPMAILLY, à Vauluchet.

Que penses-tu de la tristesse d’Horace ?

VAULUCHET.

C’est à n’y rien comprendre.

(Ils s’approchent du marié.)
HORACE.

Merci, mes chers amis.

CHAMPMAILLY.

Comment donc !… mais j’espère que tu ne doutes pas de