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Page:Desbordes-Valmore - Livre des mères, 1840, t2.djvu/104

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J’embrasse mon village, et je tâcherai de lui faire honneur ! Alors M. le curé embrassait tout le monde. On pouvait bien dire qu’après Dieu, il avait fait un peintre célèbre d’un berger, en lui donnant des protecteurs et des conseils éclairés.

Aussi M. le curé montre-t-il une chambre toute pleine des couronnes d’Hilaire : le berger peintre les lui a toutes données avec son portrait aux pieds nus, recevant du saint homme son premier livre et ses premiers souliers !