Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, I.djvu/145

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Page 25, l. 13. — Curiositez inouyes, sur la sculpture talismanique des Persans, horoscope des Patriarches et lecture des Estoilles, par M. J. Gaffarel (Paris, Herué du Mesnil, in-12, 1629, privilège du 24 mars). Livre où il est, en effet, question de camaieux artificiels et naturels, de sculptures et engravures talismaniques, etc. Mersenne l’enverra aussi à J.-B. de Helmont, qui lui répondra de Bruxelles par une longue critique, 26 septembre 1630 (Bibl. Nat. fr. n. a. 6205, fol. 218). Cf. Gassend à Peiresc, 11 sept. 1629 (Lettres de Peiresc, t. IV, 1893, p. 216).

Page 26, l. 8. — Mersenne avait posé à Beeckman une question analogue (passage de l’unisson à la tierce majeure, au lieu de la mineure). Dans une lettre du 1er octobre 1629 (Bibl. Nat. fr. n. a. 6206, f° 34), Beeckman renvoie Mersenne à ses propres écrits, et en même temps il cite textuellement tout un passage du Compendium Musicæ de Descartes, dont il avait le manuscrit depuis 1619, mais qui ne fut imprimé qu’en 1650 :

« De transitu in contrapuncto ab vnisono ad tertiam maiorem et contra, ipse tu tibi libro I, theor. 21 de Musicâ satisfecisse videris. Qui enim ab vnisono ad tertiam maiorem transit, per tua præcepta contra 8am duntaxat regulam peccat ; qui verò transit ab eâ tertiâ ad vnisonum, peccat contra 8am et 7am regulas simul. D. des Chartes (en interligne : amicus noster) in libello suo quam de Musicâ conscriptum ad me misit de hac re ita scribit :

» Ratio quare id potius seruetur in motu a consonantiis imperfectis ad perfectas, quàm in motu perfectarum ad imperfectas, est quia, dum audimus imperfectam, aures perfectiorem expetunt, in quâ magis quiescant, atque ad id feruntur impetu naturali : vnde fit vt magis vicina debeat poni, cùm scilicet illa sit quam desiderant : contra vero, dum auditur perfecta, imperfectiorem nullam expectamus, ideoque non refert vtra sit quæ ponatur. »

Page 27, 1. i5. — Cette question avait sans doute été posée aussi par Mersenne à Beeckman. Celui-ci répond, dans la plus ancienne lettre qu’on ait de lui : « Sententiam verô nunc rogatus, video in eâ re summam » difficultatem. Nam pendulum pondus tuum non mouetur in vacuo, sed » in aère ; ideoque aliter globosum, aliter pyramidale, aliter magnum, » aliter paruum, aliter ligneum, aliter plumbeum mouetur, quorum » omnium occursus varius cum aère esset supponendus. » (Bibl. Nat. fr. n. a. 6206, fol. 43}.

Page 29, 1. 4. — Cette autre question des vibrations d’une corde de luth avait aussi été posée par Mersenne à Beeckman, qui la traite dans la lettre qui précède celle du i OT octobre 1629. La figure de Beeckman (fig. 1) fait bien comprendre celle qui est ajoutée à la main sur l’exemplaire de l’Institut (fig. 2).

a c (fig. 1), ainsi que ab ex a’b’(fig. 2), représentent des cordes au repos ; en les pinçant au milieu on les amène de d en b (fig. 1), ou de B en A et

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