Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, I.djvu/510

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jcfô Correspondance.

la réfraction, après quoy Schooten fe mettra en deb- uoir de nous marquer vne hyperbole très exafte, & mearum partium erit de la faire tailler par ce mefme tourneur qui autrefois y a mis la main 3 , mais y pro- cédera d'vne autre forte a celle fois icy, ayant fort 5 bien confideré les inconueniens que le fimple tour y doift apporter, comme auffi dans voftre liure les moyens que vous auez enfeignés de les preuenir ou leuer. Mais comme il eft homme induftrieux en matière de mouuemens mechaniques, il prefume de venir a 10 bout de voftre inuention a beaucoup moins de façon. En effect., il produit des chofes fi eftranges par des petites machines de deux liards, que fi ce n'eftoit vous, Monfieur, i'efpererois qu'il abregeroit de quelque chofe ce que vous auez defTeigné pour arriuer a la «5 perfection de ces verres; nous verrons ce qui arriuera, & vous en rendrons compte.

Si cependant vous elles en peine de quelque diuer- tiffement parmi la profonde eftude que ie m'imagine vous occuper maintenant, ie vous prie de fçauoir 20 qu'il y a longtemps que ie fuis ialoux de ceft honefte homme, en faueur duquel vous auez autrefois efcrit le Traidé de la mufique*, & peut-eftre ne vous lairray point en repos, donec paria mecum feceris, & m'aurez fauorifé d'vn traidé de trois fueillets fur le fubieél 2 5 des fondemens de la mechanique, & les 4 ou $ engins qu'on y demonftre, libra, veéîis, trochleon, &c*. I'ay veu autrefois ce que Guido Vbaldo en a efcrit b , &,

a. En i635. Voir Lettre LXII, p. 326, et Lettre LXIV, p. 332.

b. Gvidivbaldi e Marchionibus Montis Mechanicorum Liber (Pisauri. Apud Hieronymum Concordiam, 1577. Cum Licentia Superiorum).

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