CCCLI1I. — i cr Août 1644. i))
Vautre, puif qu'ils peuuent trouuer vn chemin plus proche par le corps C.
le ne vous reprefente icy que les raifons de mes doutes dans vojlre Hure; celles de mon admiration efiant innu-
5 merables, comme aujfi celles de mon obligation, entre lef-
quelles ie conte encore la bonté que vous aue^ eu de m'in-
former de vos nouuelles & me donner des préceptes pour
la conferuation de ma fanté a . Celles-là m 'apportaient
beaucoup de ioye par le bon fucces de vojlre voyage & la
10 continuation du dejjein que vous auie^ de reuenir, & celles-cy b beaucoup de profit, puifque i'en expérimente défia la bonté en moy-mefme. Vous n'aue^pas montré a M. Voetius le danger qu'il y a d'efire vojlre ennemi,, comme a moy ïauantage de vojlre bienueillance ; autre-
i5 ment, il en juieroit autant le titre, comme ie cherche de mériter celuy de
Vojlre tres-affeélionnée amie a vous rendre Jeruice,
Elisabeth. Ce i er d'Aoufi.
2Q Monfieur Dejcartes.
Huygens, qui venait aussi de recevoir son exemplaire des Principia Philosophiœ, écrivit, à ce sujet, au P. Mersenne : « Au camp deuant le Spss de Gant, 16 aoust 1644. » « La Philosophie de M. Descartes vient de m'estre rendue, et de 8 iours » ie n'auray loysir d'y regarder. le voudray vous la pouuoir faire tenir. » Mais, première 1 , i'attendray sçauoir que mon adresse de Calais soit » seure; car i'ay subiect d'en doubter, pour des pacquets que i'ay faict » passer par là, et dont ie n'entens point parler. Continuez moy l'honneur » de vostre amitié. le tascheray de la mériter en partie, comme estant... » (Bibl. Nat., MS.fr. n. a., 6206, f. 11.)
a. Lettre perdue, probablement du 8 juillet.
b. Lire ceux-cy {ces préceptes, \. 7).
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